Je pense que la génétique c’est comme l’atome, et c’est comme beaucoup d’autres choses, ce n’est pas bon ou mal en soi, c’est ce qu’on en fait qui est bon ou mal. On peut en faire un bien gigantesque pour l’humanité, ou on peut en faire un mal gigantesque pour l’humanité…
Forte parole que cette déclaration du Prof. Dr. Christian Lovis des HUG entendue ce 3 janvier 2019 sur l’émission Vacarme de la RTS.
C’est une des positions essentielles du ClubEnergie2051 sur les techniques à risques, position que nous avons souvent répétée : ces techniques ne sont pas bonnes ou mauvaises en soi ( https://clubenergie2051.ch/2016/10/24/nucleaire-une-utilisation-intelligente-vaut-mieux-quune-interdiction-aveugle/ ). Ce sont des outils à disposition de l’homme et c’est l’usage qui en est fait qui est déterminant, à savoir bon ou mauvais. La société doit donc sécuriser les techniques à risques en fixant des normes de sécurité: les interdire a priori et de manière inconditionnelle serait obscurantiste, comme le bûcher du Moyen-Âge.
Dans le cas, et seulement dans ce cas, où la société n’arriverait pas à définir ou respecter des normes de sécurité acceptables pour une technique particulière, alors bien sûr qu’il ne faudrait pas en autoriser l’usage. Mais attention, pas par une interdiction définitive pour toutes les générations, mais par un moratoire qui puisse être levé le jour où les questions de sécurité en suspens seront résolues.
Le principe essentiel : avec une technologie à risque, un usage intelligent vaut mieux qu’une interdiction aveugle…
Quelle immense et bonne surprise, en ce début 2019, d’entendre le Prof. Dr. Christian Lovis, médecin-chef du service des sciences de l’information médicale aux HUG, faire la déclaration en exergue ci-dessus au micro de l’émission Vacarme de la RTS du 3 janvier 2019.
L’interview du Prof. Dr. Christian Lovis peut être écoutée sur :
de t = 15 : 35 à t = 26 :15
Rem. : la surprise est vraiment grande et agréable de la part de la RTS qui donne souvent sur ce thème la parole à des représentants de partis et ONG qui diabolisent les techniques à risque et qui surtout militent politiquement pour une interdiction radicale, et pas pour leur sécurité.
La surprise est d’autant forte, que le petit extrait ci-dessus, qui est en milieu de l’interview, est repris en exergue dans les 20 premières secondes du début de l’émission Vacarme. Chapeau !
JFD / 4-01-2019
Merci au prof. Dr. Christian Lovis pour cette comparaison, et à Jean-François Dupont pour l’avoir diffusée sur « Clubenergie 2051 » . Voilà qui nous aide à entrer dans une nouvelle année au calendrier avec confiance.