Stephen Pinker est un scientifique américano-canadien. Il a écrit un livre remarquable intitulé « Enlightment now » dont la thèse est en bref : la croyance qui se répand dans l’opinion publique, avec le support d’une certaine presse mainstream, selon laquelle notre civilisation est en échec et court à la catastrophe (collapsologie), ne résiste pas à l’analyse. Le libéralisme humaniste et une utilisation intelligente des sciences et des techniques, apportent une amélioration réelle de nos conditions de vie. Et le progrès en cours n’est pas fini.
Le livre de Stephen Pinker « Enlightment now » a été résumé par Jean-Paul Oury et publié en français sur The Europeanscientist en deux parties:
1ère partie : « Six bonnes raisons de donner raison à la Raison » https://www.europeanscientist.com/fr/editors-corner-fr/six-bonnes-raisons-de-donner-raison-a-la-raison-dans-enlightenment-now-de-steven-pinker-premiere-partie/
2e partie : « Résister à la Collapsologie »
Jean-Paul Oury est Editeur en chef de Europenan scientist. Il a une formation scientifique en épistémologie et en histoire des sciences et des technologies. Il est spécialisé en analyses transdisciplinaires reliant la communication, les technologies et la politique
Signalons cet article qui dénonce une certaine complaisance avec laquelle la RTS présente les thèses des collapsologues dans 5 épisodes de son émission vacarme. Voir : https://lesobservateurs.ch/2019/10/10/rts-une-serie-demissions-annonce-leffondrement-de-notre-civilisation-a-cause-du-rechauffement/
Remarquons que si la complaisance d’une certaine presse favorise la diffusion des thèses de la collapsologie, il y a aussi une responsabilité du monde scientifique et professionnel impliqué dans des activités controversées. En effet, le catastrophisme ambiant a aussi son origine dans les vives controverses qu’on connaît autour de l’énergie, du climat, de l’agriculture, et, d’une manière générale, du thème de la finitude des ressources. Le monde académique et professionnel aurait les moyens d’élucider ces controverses. Comment : en établissant un inventaire rigoureux des connaissances vérifiées et des incertitudes. Mais, sur ce point il ne fait pas son travail, n’utilise pas les ressources de la science et souvent se dispute en clans rivaux (et intéressés). Au lieu de dire la connaissance, beaucoup de scientifiques disent leurs préférences. Plus sur : https://clubenergie2051.ch/2019/03/10/le-catastrophisme-a-la-mode
Enfin le catastrophisme se nourrit aussi beaucoup des thèses pessimistes, et souvent anti-humanistes, de l’écologie politique. Plus sur : https://clubenergie2051.ch/2019/05/11/lecologie-politique-des-critiques-severes/
Cet article est aussi sur: https://lesobservateurs.ch/2019/10/11/stephen-pinker-la-collapsologie-ne-resiste-pas-a-lanalyse/
jfd / 10-10-2019