Le rapport de l’Institut Paul Scherrer – PSI 2005
La démarche du rapport
L’étude fait un inventaire et une description des technologies sans CO2 disponibles pour produire l’électricité en Suisse. Elle analyse les caractéristiques techniques, économiques et environnementales de ces technologies.
Principaux résultats
Il y a d’important potentiels d’économies d’électricité et aussi de production par les nouvelles énergies renouvelables. Mais ces deux potentiels sont limités pour des raisons techniques et économiques : ils sont bien inférieurs à ce qui serait nécessaire pour remplacer le nucléaire. De plus le vent et le solaire sont aléatoires et intermittents. Ils posent des problèmes de stockage qui ne sont pas résolus.
Les nouvelles technologies nucléaires permettraient, sur les sites déjà nucléarisés de Suisse, de remplacer les centrales actuelles et de mettre à disposition encore plus d’électricité, de quoi couvrir l’augmentation prévisible des besoins.
Importance du rapport
Cette étude est d’une grande fiabilité pour deux raisons principales :
- l’Institut Paul Scherrer est un institut de recherche annexe des EPF dont le haut niveau scientifique est réputé ;
- cet institut travaille autant sur les énergies renouvelables que sur le nucléaire ; il est compétent et ne défend aucune attitude partisane.
Problème
La qualité et les compétences du PSI coûtent cher à la Confédération. Mais le prix en vaut la peine, au vu de l’importance des enjeux. Ce qui fait problème est que ce rapport et ses conclusions ont été complètement ignorés par l’OFEN et par Mme Doris Leuthard lors de l’élaboration de la « Stratégie énergétique 2050 ».
Ce rapport montre pourquoi cette « stratégie » est irréaliste.
PSI 2005 Perspectives électricité sans CO2 Table des matières
PSI 2005 Résumé électricité sans CO2 1de2 Renouvelables
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